Depuis 1999 mon travail interroge la notion de sacré, de croyances
dans notre société contemporaine ainsi que la dimension de la prière. Croyances qui sont actuellement de moins en moins religieuses, les superstitions, les porte-bonheur, amulettes et gris-gris de tous les pays du monde envahissent notre quotidien.
Les prières explicites comme les textes, les vœux écrits sur des petits papiers, les ex-voto, ou celles suscitées par les reliquaires…
Les prières implicites qui naissent au cours de l’exécution d’un travail comme par exemple une broderie (sur papier, sur tissu…) qui prend du temps et laisse place à la méditation, moment contemplatif dans un quotidien chargé. Parallèlement l’idée du féminin y prend de plus en plus de place, dans une sorte d’étonnement quant aux évènements divers concernant les femmes : Le corps, La naissance d’un enfant, les tâches quotidiennes (mon atelier est aussi mon lieu de vie…) la place des femmes dans le mariage et la famille, leurs places dans la société… Depuis 2005, j’ai commencé un « voyage immobile » qui mêle l’idée du sacré, du féminin dans une sorte d’exploration conduite au travers de livres, d’articles de presse ; dans la découverte d’autres pays du monde comme l’Inde…(woman, who man ?) * Les couvertures commémoratives d'affection sont des pièces votives offertent à des personnes liées à mon paysage affectif. |